Tu dis quoi ? Il voit qui ? Elle va où ? Depuis des années, la question in situ échauffe les esprits. Ce type de question, qui se caractérise par le fait que le constituant interrogatif reste dans...Show moreTu dis quoi ? Il voit qui ? Elle va où ? Depuis des années, la question in situ échauffe les esprits. Ce type de question, qui se caractérise par le fait que le constituant interrogatif reste dans sa position de base, suscite toujours beaucoup de questions. Il n’y pas de consensus en ce qui concerne la présupposition qu’elle introduirait: à quelle sorte de réponse le locuteur s'attend-il ? En outre, les linguistes ne sont pas non plus d’accord sur l’intonation habituelle de ce type de question. Dans ce mémoire, nous nous sommes demandé quelle était l’intonation par défaut des questions in situ et nous avons voulu savoir si l’intonation des questions in situ est différente de celle des questions à antéposition (Qui est-ce qu’il voit ?). A cette fin, nous avons fait prononcer des paires minimales des deux types de questions dans l’absence d’un contexte spécifique. Nous avons trouvé que la question in situ est caractérisée par une montée finale. La question qu- à antéposition est également prononcée avec une intonation montante dans la plupart des cas. Cependant, il faut faire remarquer que certains participants employaient presque toujours une montée finale dans les questions à antéposition tandis que d’autres participants employaient aussi bien des montées que des descentes dans ce type de question.Show less
Zola, reconnu pour son œuvre naturaliste, a créé avec Le Rêve un roman qui contient un côté qui va au-delà de la réalité, un côté mystique. C’est exactement cela qui distingue ce roman d’autres...Show moreZola, reconnu pour son œuvre naturaliste, a créé avec Le Rêve un roman qui contient un côté qui va au-delà de la réalité, un côté mystique. C’est exactement cela qui distingue ce roman d’autres romans du cycle des Rougon-Macquart. On se concentre sur la question : dans quelle mesure les aspects formels contribuent-elles à l’effet du mysticisme ? Premièrement, le récit consiste de différentes mises en abyme, qui forment en quelque sorte la base pour l’histoire principale. Entre les mises en abyme et l’histoire principale, il y a toute sortes de parallèles : entre les légendes et l’histoire principale et entre personnages. Toutes ces parallèles contribuent à l’effet de la prédétermination créé par le narrateur. Dans le premier chapitre j’étudie comment ces mises en abyme et les parallèles jouent un rôle pour la construction de base de l’histoire principale. Ensuite, il y a plusieurs références littérales aux autres textes dans ce roman, surtout aux textes de La Légende dorée, mais aussi des références bibliques. Ces références ont une influence sur le style naturaliste. Dans le deuxième chapitre, j’indique quel est l’effet de l’intertextualité quant au naturalisme et mysticisme. Finalement, il y a beaucoup d’éléments, tels que la blancheur de la peau d’Angélique, la couleur violette de ses yeux ou la ressemblance entre St. Georges du vitrail et Félicien, qui symbolisent quelque chose d’autre dans le roman. Ce sont des éléments trop hasardeux pour être vrais. En outre, ce qui est frappant, c’est que ces éléments sont souvent repris plusieurs fois dans le roman. La combinaison des éléments symboliques et la répétition donne encore une fois l’effet de la prédétermination et c’est tout cela que j’explique dans le dernier chapitre. L’ensemble de ces chapitres est précédé par un chapitre contextuel.Show less
Une des sources utilisées par Jean de La Fontaine pour ses Fables, est le recueil de fables Cento Favole Morali (1570) de l'auteur vénitien Giovan Mario Verdizzotti. Il y a quatre fables de La...Show moreUne des sources utilisées par Jean de La Fontaine pour ses Fables, est le recueil de fables Cento Favole Morali (1570) de l'auteur vénitien Giovan Mario Verdizzotti. Il y a quatre fables de La Fontaine pour lesquelles nous avons pu établir qu’elles ont été inspirées par Verdizzotti : Le Coq et le Renard (II, 15), Le Loup devenu Berger (III, 3), L’Aigle et le Hibou (V, 18) et Le Cochet, le Chat et le Souriceau (VI, 5). Ces fables font toutes partie du premier recueil, Fables choisies mises en vers (livres I à VI). Nous nous sommes proposée de faire une analyse comparative des deux versions de chaque fable. En comparant les textes, il est possible de mieux apprécier l'originalité de La Fontaine, qui réside justement, dans la réécriture.Show less
Voltaire parle dans son livre « Lettres philosophiques » de plusieurs aspects de la culture anglaise, entre autres du domaine des lettres. C’est le sujet de ce mémoire. La question centrale est ...Show moreVoltaire parle dans son livre « Lettres philosophiques » de plusieurs aspects de la culture anglaise, entre autres du domaine des lettres. C’est le sujet de ce mémoire. La question centrale est "Quels sont les objectifs de Voltaire dans ses lettres sur la littérature anglaise ?". D’abord est expliqué pourquoi Voltaire est allé en Angleterre. Dans ce pays il a découvert la littérature par le théâtre et par le contact qu’il avait avec des auteurs anglais. Ensuite sont démontrés les buts que Voltaire avait avec ces lettres. Tout d’abord, il voulait faire connaître aux Français la littérature anglaise. Voltaire a fait cela en évoquant de grands auteurs et les ouvrages clés de la littérature anglaise. Il a utilisé plusieurs procédés stylistiques pour les mettre en valeur. Dans son livre, il voulait aussi faire passer ses idées, qui sont liées à la société et le domaine des lettres. Il estime que la position sociale des écrivains est meilleure en Angleterre. Pourtant, il aime mieux les institutions en faveur des sciences et des beaux arts de la France. Pour finir, il critique la religion dans ses lettres, surtout dans ses traductions.Show less