Dans le monde des musées, une nouvelle révolution a commencé : « la révolution de la restitution », comme l’historienne de l’art Bénédicte Savoy l’appelle. Des œuvres d'art acquises de manière...Show moreDans le monde des musées, une nouvelle révolution a commencé : « la révolution de la restitution », comme l’historienne de l’art Bénédicte Savoy l’appelle. Des œuvres d'art acquises de manière douteuse à l'époque coloniale doivent être restituées au pays d'origine par les musées occidentaux. À l'aube d'une nouvelle ère, où des changements dans la politique de restitution du patrimoine culturel africain sont en cours, il est également important de réfléchir sur le passé et d'en tirer des enseignements. Cela s’applique également et surtout au cas particulier de la France, puisque ce n'est pas la première fois que la république doit renoncer à des œuvres d'art acquis de manière illégitime. En effet, en 1815, un débat similaire a eu lieu. Après la perte de la bataille de Waterloo par Napoléon (1769-1821), plusieurs pays européens, dont la Prusse, l'Italie et les Pays-Bas, ont récupéré leurs trésors d'art spoliés par la France lors des guerres révolutionnaires et napoléoniennes. Actuellement, il n’existe pas assez d'attention pour ce précédent, car les musées français adoptent eux-mêmes une attitude dominante et restent sceptiques quant à la restitution de l'art colonial spolié, ainsi l’histoire semble se répéter. Cela soulève la question de savoir si la France a examiné son passé critiquement et a tiré des leçons de l'expérience acquise précédemment lors de la restitution d’art spolié. Afin de contribuer au débat actuel sur la restitution des œuvres spoliées aux pays africains, la restitution du cabinet de tableaux de Stathouder Guillaume V (1748-1806), spolié par la France en 1795 et exposé dans le Musée du Louvre jusqu’à 1815, a été retenue comme objet de recherche dans cette étude, qui tente de répondre à la question suivante : Dans quelle mesure, au cours du débat du 21e sur la restitution de l'art colonial spolié, les musées occidentaux s'en tiennent-ils aux idées de la France révolutionnaire ?Show less
Ce mémoire analyse la pièce de théâtre finale du cycle de Romain Rolland sur la Révolution française. Ce drame historique révèle l'intention de Rolland de faire revivre l'histoire pour un public...Show moreCe mémoire analyse la pièce de théâtre finale du cycle de Romain Rolland sur la Révolution française. Ce drame historique révèle l'intention de Rolland de faire revivre l'histoire pour un public populaire et de peindre le personnage historique de Robespierre, généralement vu comme tyrannique et sanguinaire, d'une manière différente de celle de la plupart de historiens. Sa peinture de l'époque, malgré son tentative de rester fidèle à l'histoire, dévoile également un message politique qui est le moteur derrière l'écriture du texte.Show less