L’objectif de ce mémoire est de savoir ce qui est connu dans la littérature sur les difficultés linguistiques des enfants dyslexiques néerlandophones qui apprennent l’orthographe du français. Nous...Show moreL’objectif de ce mémoire est de savoir ce qui est connu dans la littérature sur les difficultés linguistiques des enfants dyslexiques néerlandophones qui apprennent l’orthographe du français. Nous avons examiné les différentes facteurs qui mènent à des fautes d’orthographe: le codage phonologique, les problèmes des séquences homophoniques, la mémoire visuo-orthographique et les autres facteurs comme la sémantique et la morphologie. Nous avons pu trouver des informations générales sur les difficultés des enfants dyslexiques et non dyslexiques. D’abord, l’opacité du français entraîne une complexité au niveau phonologique. Le grand nombre d’homonymes affecte aussi l’apprentissage de la lecture chez les enfants français : Koopman et Van Berkel n’observent que de petites différences dans les types de fautes chez les enfants néerlandophones, mais les enfants dyslexiques font plus de fautes et ils continuent à faire des fautes de base. Les enfants ont des difficultés de codage phonologique au début, mais tous les enfants semblent surmonter ce problème. Les problèmes visuo-orthographiques sont comparables pour les deux groupes, mais ils semblent être plus tenaces pour les enfants dyslexiques. Ici semble se trouver la différence la plus importante entre les dyslexiques et les non dyslexiques. De plus, la littérature montre que les enfants dyslexiques sont très forts dans l’apprentissage des règles (grammaticales) explicites. Quant à l’enseignement du français, une instruction spécialisée qui met l’accent sur les rapports entre les sons et les lettres et sur les règles d’orthographe de manière explicite montre des effets positifs pour tous les enfants.Show less
En 1761, le fanatisme religieux cause l'exécution d'un homme innocent, Jean Calas. Voltaire commence la rédaction du Traité sur la Tolérance; il vise la réhabilitation du mort, mais il veut aussi...Show moreEn 1761, le fanatisme religieux cause l'exécution d'un homme innocent, Jean Calas. Voltaire commence la rédaction du Traité sur la Tolérance; il vise la réhabilitation du mort, mais il veut aussi montrer à son lecteur l'absurdité du fanatisme et de l'intolérance. En 1765, la réhabilitation de Jean Calas et accomplie. Nous explorerons de quelle manière, par sa rhétorique, Voltaire a reussi à convaincre son lecteur et si l'ouvrage est encore actuel, parce que le fanatisme existe toujours. Nous remarquerons qu'après les attentats contre Charlie Hebdo en janvier 2015, les idées de Voltaire, surtout celles sur la tolérance, sont devenus d'une actualité brûlante une fois de plus.Show less
Tu dis quoi ? Il voit qui ? Elle va où ? Depuis des années, la question in situ échauffe les esprits. Ce type de question, qui se caractérise par le fait que le constituant interrogatif reste dans...Show moreTu dis quoi ? Il voit qui ? Elle va où ? Depuis des années, la question in situ échauffe les esprits. Ce type de question, qui se caractérise par le fait que le constituant interrogatif reste dans sa position de base, suscite toujours beaucoup de questions. Il n’y pas de consensus en ce qui concerne la présupposition qu’elle introduirait: à quelle sorte de réponse le locuteur s'attend-il ? En outre, les linguistes ne sont pas non plus d’accord sur l’intonation habituelle de ce type de question. Dans ce mémoire, nous nous sommes demandé quelle était l’intonation par défaut des questions in situ et nous avons voulu savoir si l’intonation des questions in situ est différente de celle des questions à antéposition (Qui est-ce qu’il voit ?). A cette fin, nous avons fait prononcer des paires minimales des deux types de questions dans l’absence d’un contexte spécifique. Nous avons trouvé que la question in situ est caractérisée par une montée finale. La question qu- à antéposition est également prononcée avec une intonation montante dans la plupart des cas. Cependant, il faut faire remarquer que certains participants employaient presque toujours une montée finale dans les questions à antéposition tandis que d’autres participants employaient aussi bien des montées que des descentes dans ce type de question.Show less
De nos jours, quand on parle de libertinage, le mot évoque des connotations différentes, tel que « dérèglement », « excès » et aussi « vice ». Il est presque impossible de donner une seule...Show moreDe nos jours, quand on parle de libertinage, le mot évoque des connotations différentes, tel que « dérèglement », « excès » et aussi « vice ». Il est presque impossible de donner une seule définition car le terme est multi-interprétable. En outre, l’expression intrigue, car il y a un côté d’interdit, quelque chose de caché qui rend curieux. Pendant la deuxième moitié du 18ème siècle, la classe sociale la plus élevée en France était ‘en plein libertinage’. Cette liberté de mœurs et ces valeurs décadentes n'étaient réservées qu'à la noblesse. Il y avait dans la société de l’époque une morale sexuelle ambiguë par rapport au rôle de la femme avec une éthique de l'obéissance et de la soumission. Le choix d'être vertueuse ou plutôt libertine forme le point de départ de la présente enquête sur la séduction du vice à cette époque. Pour notre recherche, nous distinguerons des personnages féminins vertueux et libertins dans le roman Les Liaisons Dangereuses de Laclos et dans l'œuvre Les infortunes de la vertu de Sade.Show less