L’objectif de ce mémoire est de savoir ce qui est connu dans la littérature sur les difficultés linguistiques des enfants dyslexiques néerlandophones qui apprennent l’orthographe du français. Nous...Show moreL’objectif de ce mémoire est de savoir ce qui est connu dans la littérature sur les difficultés linguistiques des enfants dyslexiques néerlandophones qui apprennent l’orthographe du français. Nous avons examiné les différentes facteurs qui mènent à des fautes d’orthographe: le codage phonologique, les problèmes des séquences homophoniques, la mémoire visuo-orthographique et les autres facteurs comme la sémantique et la morphologie. Nous avons pu trouver des informations générales sur les difficultés des enfants dyslexiques et non dyslexiques. D’abord, l’opacité du français entraîne une complexité au niveau phonologique. Le grand nombre d’homonymes affecte aussi l’apprentissage de la lecture chez les enfants français : Koopman et Van Berkel n’observent que de petites différences dans les types de fautes chez les enfants néerlandophones, mais les enfants dyslexiques font plus de fautes et ils continuent à faire des fautes de base. Les enfants ont des difficultés de codage phonologique au début, mais tous les enfants semblent surmonter ce problème. Les problèmes visuo-orthographiques sont comparables pour les deux groupes, mais ils semblent être plus tenaces pour les enfants dyslexiques. Ici semble se trouver la différence la plus importante entre les dyslexiques et les non dyslexiques. De plus, la littérature montre que les enfants dyslexiques sont très forts dans l’apprentissage des règles (grammaticales) explicites. Quant à l’enseignement du français, une instruction spécialisée qui met l’accent sur les rapports entre les sons et les lettres et sur les règles d’orthographe de manière explicite montre des effets positifs pour tous les enfants.Show less