Tu dis quoi ? Il voit qui ? Elle va où ? Depuis des années, la question in situ échauffe les esprits. Ce type de question, qui se caractérise par le fait que le constituant interrogatif reste dans...Show moreTu dis quoi ? Il voit qui ? Elle va où ? Depuis des années, la question in situ échauffe les esprits. Ce type de question, qui se caractérise par le fait que le constituant interrogatif reste dans sa position de base, suscite toujours beaucoup de questions. Il n’y pas de consensus en ce qui concerne la présupposition qu’elle introduirait: à quelle sorte de réponse le locuteur s'attend-il ? En outre, les linguistes ne sont pas non plus d’accord sur l’intonation habituelle de ce type de question. Dans ce mémoire, nous nous sommes demandé quelle était l’intonation par défaut des questions in situ et nous avons voulu savoir si l’intonation des questions in situ est différente de celle des questions à antéposition (Qui est-ce qu’il voit ?). A cette fin, nous avons fait prononcer des paires minimales des deux types de questions dans l’absence d’un contexte spécifique. Nous avons trouvé que la question in situ est caractérisée par une montée finale. La question qu- à antéposition est également prononcée avec une intonation montante dans la plupart des cas. Cependant, il faut faire remarquer que certains participants employaient presque toujours une montée finale dans les questions à antéposition tandis que d’autres participants employaient aussi bien des montées que des descentes dans ce type de question.Show less