Dans ce mémoire nous avons exploré le portrait et la « voix » de la protagoniste de « La voix humaine » en l’analysant d’un point de vue musico-littéraire et en comparant les deux « Voix humaines »...Show moreDans ce mémoire nous avons exploré le portrait et la « voix » de la protagoniste de « La voix humaine » en l’analysant d’un point de vue musico-littéraire et en comparant les deux « Voix humaines » de Cocteau et de Poulenc (la pièce de théâtre par rapport à l’opéra). Cela afin de répondre à notre question de recherche : « Comment est-ce que Cocteau a portraituré sa protagoniste dans « La voix humaine » et comment est-ce que Poulenc l'a dépeinte dans la sienne ? » Les aspects formels de la pièce et de l’opéra que nous avons traités tout d’abord, nous ont aidé naturellement à trouver non seulement des similitudes mais aussi des différences entre ces « Voix ». Ainsi, grâce aux choix musicaux et textuels, le compositeur Poulenc a réinterprété aussi bien la pièce de Cocteau que la protagoniste. Nous pouvons conclure que la représentation de la protagoniste est légèrement adaptée dans l’opéra de Poulenc qui en donne sa propre interprétation (surtout plus tendre et calme), alors que l’essence de la pièce de Cocteau et celle d’« Elle » sont restées intactes : une « voix » si « humaine », vulnérable mais finalement étonnement vigoureuse...Show less
Dans ce mémoire, le rapport entre l’œuvre néerlandaise, sa traduction française, et l´époque turbulente de l´histoire française qui fait l’objet du roman occupera une place centrale : comment Het...Show moreDans ce mémoire, le rapport entre l’œuvre néerlandaise, sa traduction française, et l´époque turbulente de l´histoire française qui fait l’objet du roman occupera une place centrale : comment Het woud der verwachting se compare-t-il à En la forêt de longue attente du point de vue de l’originalité et de la fidélité à l’histoire ? Le premier chapitre, « La traduction française de Het woud der verwachting », porte sur les différents aspects de la traduction française de Het woud der verwachting en général. Le deuxième chapitre, « La traduction française de Het woud der verwachting : les thèmes », porte sur ces mêmes aspects spécifiquement dans les passages où les thèmes de l’œuvre sont exprimés. Pour trouver les thèmes de l’œuvre, la méthode de la critique thématique sera appliquée. Le troisième chapitre, « La traduction de la poésie de Charles d’Orléans », constitue une analyse de la traduction par Hella Haasse du premier poème de Charles d’Orléans, qui a été intégré dans le roman et peut être considéré comme une partie essentielle de celui-ci. Le quatrième chapitre, « Le traitement de l´histoire », est consacré à l´essence de Het woud der verwachting selon Haasse et à la histoire de Charles d´Orleáns.Show less
La carte et le territoire est un cas intéressant dans l'œuvre de Houellebecq ; dans ce roman il nous présente un personnage qui porte son nom et qui lui ressemble beaucoup / un peu / pas du tout......Show moreLa carte et le territoire est un cas intéressant dans l'œuvre de Houellebecq ; dans ce roman il nous présente un personnage qui porte son nom et qui lui ressemble beaucoup / un peu / pas du tout... cela reste à savoir. L'auteur exploite au maximum les possibilités de l' « autofiction » et il décrit même l'assassinat de « Michel Houellebecq », en combinant plusieurs techniques postmodernes avec des scènes d'horreur qui font penser au « sublime ». Dans ce mémoire nous voulons démontrer l'impact littéraire de cette combinaison de techniques postmodernes et « romantiques ». Nous avons étudié l'autofiction et le sublime dans La carte et le territoire, en posant les questions suivantes : l'autofiction a-t-elle engendré le sublime, et comment se combinent l'ironie postmoderne et le sublime postromantique ?Show less
Tu dis quoi ? Il voit qui ? Elle va où ? Depuis des années, la question in situ échauffe les esprits. Ce type de question, qui se caractérise par le fait que le constituant interrogatif reste dans...Show moreTu dis quoi ? Il voit qui ? Elle va où ? Depuis des années, la question in situ échauffe les esprits. Ce type de question, qui se caractérise par le fait que le constituant interrogatif reste dans sa position de base, suscite toujours beaucoup de questions. Il n’y pas de consensus en ce qui concerne la présupposition qu’elle introduirait: à quelle sorte de réponse le locuteur s'attend-il ? En outre, les linguistes ne sont pas non plus d’accord sur l’intonation habituelle de ce type de question. Dans ce mémoire, nous nous sommes demandé quelle était l’intonation par défaut des questions in situ et nous avons voulu savoir si l’intonation des questions in situ est différente de celle des questions à antéposition (Qui est-ce qu’il voit ?). A cette fin, nous avons fait prononcer des paires minimales des deux types de questions dans l’absence d’un contexte spécifique. Nous avons trouvé que la question in situ est caractérisée par une montée finale. La question qu- à antéposition est également prononcée avec une intonation montante dans la plupart des cas. Cependant, il faut faire remarquer que certains participants employaient presque toujours une montée finale dans les questions à antéposition tandis que d’autres participants employaient aussi bien des montées que des descentes dans ce type de question.Show less
Zola, reconnu pour son œuvre naturaliste, a créé avec Le Rêve un roman qui contient un côté qui va au-delà de la réalité, un côté mystique. C’est exactement cela qui distingue ce roman d’autres...Show moreZola, reconnu pour son œuvre naturaliste, a créé avec Le Rêve un roman qui contient un côté qui va au-delà de la réalité, un côté mystique. C’est exactement cela qui distingue ce roman d’autres romans du cycle des Rougon-Macquart. On se concentre sur la question : dans quelle mesure les aspects formels contribuent-elles à l’effet du mysticisme ? Premièrement, le récit consiste de différentes mises en abyme, qui forment en quelque sorte la base pour l’histoire principale. Entre les mises en abyme et l’histoire principale, il y a toute sortes de parallèles : entre les légendes et l’histoire principale et entre personnages. Toutes ces parallèles contribuent à l’effet de la prédétermination créé par le narrateur. Dans le premier chapitre j’étudie comment ces mises en abyme et les parallèles jouent un rôle pour la construction de base de l’histoire principale. Ensuite, il y a plusieurs références littérales aux autres textes dans ce roman, surtout aux textes de La Légende dorée, mais aussi des références bibliques. Ces références ont une influence sur le style naturaliste. Dans le deuxième chapitre, j’indique quel est l’effet de l’intertextualité quant au naturalisme et mysticisme. Finalement, il y a beaucoup d’éléments, tels que la blancheur de la peau d’Angélique, la couleur violette de ses yeux ou la ressemblance entre St. Georges du vitrail et Félicien, qui symbolisent quelque chose d’autre dans le roman. Ce sont des éléments trop hasardeux pour être vrais. En outre, ce qui est frappant, c’est que ces éléments sont souvent repris plusieurs fois dans le roman. La combinaison des éléments symboliques et la répétition donne encore une fois l’effet de la prédétermination et c’est tout cela que j’explique dans le dernier chapitre. L’ensemble de ces chapitres est précédé par un chapitre contextuel.Show less